mercredi 24 mars 2010

III. Les différents logiciels

Il existe 3 grands types de logiciels informatiques et ce quelque soit le système logiciel d’exploitation de votre ordinateur (GNU/Linux, Windows ou Mac).
Les logiciels propriétaires et payants
Les logiciels gratuits
Les logiciels libres

1) Les logiciels propriétaires et payants

Ces logiciels fabriqués par des sociétés de logiciel sont vendus à l’utilisateur lors de l’achat de son ordinateur, en boîte dans les magasins spécialisés ou sur Internet.

Mais attention, ce qui est vendu, ce n’est pas le droit de propriété de l’utilisateur sur le logiciel mais seulement un droit d’utilisation, c’est une licence utilisateur.

Exemple : Le système d’exploitation Windows est de ce type.

Il n’est pas possible de garder Windows pour vous lors de la vente de votre ancien ordinateur et il n’est pas possible de le revendre séparément de la machine.

Premier écueil donc, la licence d’utilisation simple, deuxième, le logiciel est sous copyright (= le code source du logiciel est fermé et protégé), il n’est pas possible pour un utilisateur quelque soit son niveau de compétence en informatique de modifier le logiciel pour ses besoins ou de rajouter des potentialités nouvelles.

Seule la société détentrice de la licence de propriété a ce droit, d’où la genèse commerciale d’innombrables mises à jour payantes.

Le prix des licences d’utilisation peut être fortement augmenté selon que la licence d’utilisation concerne 1 ou plusieurs postes en réseau ou pas.

La grande majorité des logiciels sous Windows et Mac sont de ce type, ils sont par contre assez rares sous GNU/Linux.

Les sharewares

Très souvent les logiciels payants sont des sharewares. Ces derniers consistent pour un auteur à mettre en libre circulation une version complète de son logiciel afin de permettre au public de le tester sans s'engager financièrement. On peut assimiler ce mode de distribution à une période de "libre essai", durant laquelle l'auteur vous offre l'opportunité d'évaluer un logiciel de la façon la plus évidente et la plus efficace qui soit : en l'utilisant dans votre contexte de travail habituel.

Librement téléchargeable, un shareware n'est pas pour autant gratuit. Un contrat moral lie en effet son auteur à quiconque installe le logiciel. Il stipule que l'utilisateur du shareware doit, s'il souhaite utiliser le produit et même le conserver sur son ordinateur au terme de la période d'évaluation s'acquitter du prix de la licence d'exploitation. En clair : une fois écoulée la trentaine de jours d'essai d'un shareware, il faudra passer à la caisse si l'on souhaite en garder l'usufruit. Sinon on se devra de reposer le logiciel sur son rayonnage, autrement dit, le désinstaller, si pour quelque raison que ce soit, on ne souhaite pas l'acquérir.

Cependant on remarquera que les auteurs de sharewares, pour remédier aux abus, volontaires ou non, prennent eux aussi de plus en plus souvent soin de désactiver certaines fonctionnalités de leurs logiciels pour inciter le public à les rémunérer.

Le but de ce type d'application est d'appâter gentiment le client en lui fournissant un aperçu des capacités du logiciel. Mais juste un aperçu car bon nombre de ses fonctionnalités seront bridées.

Ainsi, par exemple, avec la version démo du célèbre Photoshop vous ne pourrez ni imprimer, ni sauvegarder, ni même faire du copier-coller. Il va sans dire que télécharger une démo ne vous engage à rien dans la mesure où vous ne pourrez pas exploiter véritablement le logiciel !

Exemple de logiciels payants :

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